Giichi Sumioka confesse avoir commis des crimes de guerre

07-16-2014 19:43

Le Bureau national des archives de Chine a publié la 14ème série de 45 confessions de criminels de guerre japonais pendant la Seconde guerre mondiale. Aujourd'hui, voici la confession de Giichi Sumioka, qui est né à Osaka, au Japon en 1917. En 1939, il a rejoint l'armée, et le même mois, ses troupes ont envahi le district de Xuancheng, dans la province de l'Anhui à l'est de la Chine. Sumioka a admis avoir tué des Chinois pour "un matériel éducatif", répandu des germes de maladies et violé des femmes chinoises.

Giichi Sumioka confesse avoir commis des crimes de guerre

Giichi Sumioka confesse avoir commis des crimes de guerre

Selon la confession écrite de Giichi Sumioka, il a ordonné la mort de centaines de Chinois, tués par des couteaux, pour le seul objectif de former de nouvelles recrues.

En juillet 1942, quelque 220 Chinois ont été passés à la baïonnette, jusqu'à ce que mort s'ensuive, pour ce que les Japonais ont appelé "du matériel éducatif".

Moins d'un mois après, le même scénario s'est renouvelé.

CONFESSION DE GIICHI SUMIOKA

"J'ai demandé à 70 nouvelles recrues de l'unité des armes de poignarder 70 prisonniers, dont 50 étaient des femmes, en guise de "matériel éducatif". Pendant cet entraînement, les instructeurs, les enseignants assistants et environ 340 nouvelles recrues ont tué au total environ 340 captifs."

En février 1942 Sumioka  a donné l'ordre de répandre les germes de la typhoïde et du choléra dans de nombreux villages. 

CONFESSION DE GIICHI SUMIOKA

"Dans le processus, mon peloton a travaillé avec la compagnie, occupant des positions avantageuses dans le village de Longmen, Guanchitang, Yanglezhuang et quelque deux ou trois villages dans le district de Heshun, où nous avons couvert l'équipe médicale alors qu'elle appliquait des germes sur les bols, les baguettes, les couteaux de cuisine, les épingles, les planches à découper et les tables des maisons des villageois, jetant les germes dans leur cuve à eau, leurs puits et les rivières à proximité."

En 1942, Sumioka a également violé de nombreuses femmes chinoises, et laissé ses subordonnés procéder à des viols collectifs. Cela est même allé jusqu'au viol commun d'une mère et de sa fille.

CONFESSION DE GIICHI SUMIOKA

"J'ai violé une femme âgée de 22 ou 23 ans, et une autre femme de 27 ans a été violée collectivement par deux ou trois de mes subordonnés. J'ai violé une femme de 20 ans chez elle et ordonné à mes subordonnés de violer sa mère."

Outre le meurtre de gens comme "matériel éducatif", la guerre biologique et le viol, il a également tué des prisonniers pour le seul motif qu'ils ne répondaient pas aux questions. De 1940 à 1944, Sumioka a été impliqué dans la mort de près de 600 personnes.

Rédacteur:Jin Wensi |  Source:
CCTV.com
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