Un officiel rejette ouvertement la question de l'esclavage sexuel

10-22-2014 19:27

Dans la déclaration de Kono qui a été publiée en 1993, Yohei Kono, le secrétaire général du cabinet de l'époque, avait présenté ses excuses auprès des femmes venant de Chine et de la péninsule coréenne qui ont été contraintes de travailler dans les maisons closes de l'armée japonaise.

Un officiel rejette ouvertement la question de l'esclavage sexuel

YOHEI KONO
Ancien secrétaire général du cabinet japonais

"L'armée japonaise a directement ou indirectement pris part au fonctionnement des maisons closes de l'armée ainsi qu'au recrutement et à l'arrivée des femmes de réconfort. Cela a été ordonné par l'armée et réalisé par le responsable du personnel. Dans de nombreux cas, cela s'est fait à l'encontre de la volonté des femmes. Il est également vrai que le gouvernement japonais de l'époque a été impliqué dans cette affaire. De plus, les femmes de réconfort ont vécu une vie misérable dans les maisons closes et sous la contrainte. L'action de l'armée a blessé ces femmes fortement en termes de réputation et d'honneur."

Yohei Kono a indiqué que sa déclaration était basée sur des documents détaillés venant du Japon et de l'étranger, ainsi que sur les témoignages des femmes. Il a ajouté qu'il souhaitait que la déclaration améliore les relations entre le Japon et la Corée du Sud. Depuis, les gouvernements japonais successifs ont reconnu la déclaration.