Opération de largage d'armes des États-Unis

10-22-2014 19:34

Après le changement de politique de la Turquie qui donne le feu vert aux combattants kurdes pour traverser la frontière vers la Syrie, les Syriens kurdes combattant l'État islamique dans la ville frontalière de Kobané ont reçu les premières livraisons d'armes de la part des États-Unis.

Opération de largage d'armes des États-Unis

De violents combats au sol entre les Kurdes et les insurgés de l'État islamique ont eu lieu la nuit dans le nord de Kobané, à la frontière de la Turquie.

Dimanche, les États-Unis ont largué des armes, des munitions et des fournitures médicales aux combattants kurdes défendant la ville de Kobané malgré l'opposition turque. Selon Ankara, le groupe syrien kurde serait une extension du groupe kurde turc connu sous le nom de PKK, qui a engagé une campagne pendant 30 ans contre la Turquie et qui est considéré comme un groupe terroriste par les États-Unis et l'OTAN.

Cependant, la vidéo amateure montre qu'une partie des fournitures a atterri entre les mains des extrémistes de l'État islamique.
Pendant ce temps, la Turquie a donné la permission aux combattants kurdes d'Irak, la milice peshmergas, de traverser sa frontière vers la Syrie afin d'apaiser la communauté internationale et les Kurdes furieux contre l'inaction d'Ankara.

OMAR HARDI
Réfugié de Kobané

"Bien sûr que nous sommes heureux puisqu'il s'agit de nos voisins, nous sommes contents du soutien de la Turquie."

JALAL BENOWIN
Réfugié de Kobané

"C'est très sympa de la part du gouvernement turc de permettre aux forces peshmergas de venir à Kobané. Que dieu les protègent, nous leur en sommes très reconnaissants."

Pour d'autres, ce renforcement vient trop tard.

Des funérailless supplémentaires ont eu lieu dans la ville frontalitère de Suruc mardi tandis que la foule pleurait la mort de trois combattants kurdes.

Ces adolescents syriens ont été enterrés en Turquie car le cimetière de Kobané est actuellement sous le contrôle de l'État islamique.

BAKER HAJJ ISA
Réfugié de Kobané

"Ils devraient ouvrir leur frontière aux personnes de Kobané pour aller et combattre là-bas, pas aux peshmergas. Cela fait un mois que les gens se rendent à la frontière, mais le gouvernement turc ne les laisse pas passer de l'autre côté. Ils n'ont toujours pas ouvert les portes jusqu'ici."

La Turquie a fermé ses frontières aux combattants kudes de crainte d'une création d'une force combattante kurde le long des frontières du pays. Mais de nombreux jeunes hommes et femmes trouvent quand même un moyen de traverser cette frontière illégalement.