Rêve au large Episode 10
10-01-2015 10:10
La perle noire de Tahiti, tant par sa brillance que sa couleur si particulière, fait rêver les femmes du monde entier.
Robert Wan, surnommé l'Empereur de perle, est le créateur de ce rêve. Après 40 ans d'expérience dans la perliculture, il est aujourd'hui le parrain du secteur.
"La perle n'est pas seulement pour gagner de l'argent, c'est une passion. "
Né en 1934 dans une modeste famille d’expatriés chinois, Robert Wan a très tôt acquis le culte de l’effort. Animé d’une féroce envie de réussir, il entre très tôt sur le marché du travail.
Après s'être essayé à une dizaine de métiers, et ce jusqu'à l'âge de 39 ans, le destin l'a mené vers la perliculture.
Il sent que cette activité balbutiante va prendre un essor considérable. Et il a eu raison.
L'industrie de la perle en Polynésie française se développe d'une façon fulgurante.
En tant q'un pionnier, après des débuts difficiles, et grâce à son esprit un peu têtu, qu'il reconnaît avoir, Robert Wan a construit son Empire de la perle.
Il s'engage avec une grande passion à mettre sa perle au cou des femmes du monde entier, qui en admirent le sublime éclat.
Quant à l'avenir, il a une nouvelle ambition.
Nous sommes ici à Marutéa Sud, l'île privée de Robert Wan.
Située à 1600 km à l'est de Tahiti, la capitale de la Polynésie Française, Marutea Sud possède des paysages paradisiaques et de l'eau sans aucune trace de pollution. C'est un véritable gisement naturel d'huîtres.
Sur ce site écologique exceptionnel, Robert a installé deux de ses fermes de perles.
Comme dans un village presque coupé du monde, les ouvriers suivent un rythme qui alterne raisonnablement travail et repos. Robert qualifie la perliculture de ''métier de l'espoir'', puisque c'est la mer et les huîtres qui parlent, l'humain intervient selement pour une petite partie du processus.
L'important, c'est de bien protéger l'environnement.
Pendant toutes les étapes de la perliculture, la patience est l'aspect le plus important.
Après la collecte des bébés huitres, il faut attendre deux ou trois ans pour qu'ils grandissent.
Après la greffe, c'est encore deux à trois années d'attente.
Durant ce temps là, c'est le travail de soins et de nettoyage pour des huîtres
Puis vient enfin l’ultime récompense : le moment de la récolte.
Grand moment de plaisir. Vraiment de la joie.
Dans la ferme de Robert, il y a une vintaine de Chinois. Il aime communiquer avec les greffeurs chinois en hakka, un dialecte du sud de la Chine. Cela lui permet de réduire la distance entre lui et son pays d'origine.
Influencés par Robert, les jeunes de la famille s’intéressent aussi à la Chine, dont aucun n’oublie qu’elle est le pays de ses ancêtres.
Malgré l’éloignement d’avec la Chine, On peut trouver toujours des moyens de combler sa nostalgie. Par exemple ce repas traditionnel cuit au four tahitien, un type de cuisson qui existe aussi dans le nord-est de la Chine.
C’est aussi un témoignage des relations anciennes entre la Chine et la Polynésie.
Et notre empereur de perle , il retrouve son âme d’enfant devant la gastronomie, en partageant ces moment joyeux avec tout le monde.
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