Détails des atrocités commises par un criminel de guerre

07-04-2014 12:54

Parmi ces confessions publiées jeudi, celle du lieutenant-général Keiku Suzuki. Commandant durant la période d'agression du Japon contre la Chine, il a brûlé, tué, pillé en Chine, et utilisé des gaz mortels pour assassiner des civils et des soldats chinois.

Détails des atrocités commises par un criminel de guerre

Détails des atrocités commises par un criminel de guerre

Entre 1937 et 1945, les troupes japonaises ont ravagé le nord-est de la Chine. Keiku Suzuki faisait partie des commandants japonais qui ont supervisé les incendies des maisons, les meurtres de soldats chinois et les viols de femmes dans toute la province du Hebei.
En 1945, Keiku Suzuki a été arrêté par les troupes soviétiques, et transféré en Chine en 1950. Il est resté en détention en Chine jusqu'à sa mort en 1982.

Pour la première fois, les détails de ses exactions sont rendus publics, dans la transcription des confessions d'après-guerre de Suzuki.

CONFESSIONS DE KEIKU SUZUKI

« À Lujiayu, nous avons utilisé des gaz empoisonnés dans une attaque pour assassiner près de 100 cadres et soldats de l'armée chinoise. Nous avons aussi tué 235 paysans chinois qui cherchaient refuge dans un village près de Lujiayu. Nous avons ouvert le ventre des femmes enceintes, brûlé près de 800 maisons, tué 5 prisonniers qui devaient être amenés à Yutian, et violé une centaine de femmes. »

Suzuki a également admis que les militaires japonais avaient violé les lois internationales en tuant des gens à l'aide d'attaques chimiques et biologiques, qui ont laissé plus de 100 personnes malades du choléra.

CONFESSIONS DE KEIKU SUZUKI

« Dans le comté de Linxian, j'ai commandé la prévention épidémique et la contamination de l'eau pour répandre le choléra dans trois ou quatre villages. J'ai aussi commandé une expérience à l'hôpital de Huaiqing, pour utiliser des injections de gaz pour tuer des gens. C'est évidemment un crime contre l'humanité. »

Il a confirmé que l'armée japonaise avait mis en place plusieurs centres pour l'usage d'esclaves sexuels, appelées "femmes de réconfort" durant la guerre.

CONFESSIONS DE KEIKU SUZUKI
 
« Pour le confort de ses soldats, l'armée japonaise a mis en place des centres de femmes de réconfort, et enlevé des femmes chinoises et coréennes pour cet effet. Les maris et les familles de ces femmes violées doivent être attristés par cela. »

D'après les confessions de Suzuki, durant les 6 années en Chine, les soldats japonais sous son commandement ont tué plus de 54 000 Chinois et brûlé ou endommagé plus de 18 000 maisons. Mais il dit que le chiffre réel pourrait être plus important.

Rédacteur:Jin Wensi |  Source:
CCTV.com
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