Les confessions détaillées des criminels japonais

07-12-2014 16:33

L'Administration nationale des Archives chinoise a publié la 9ème série de 45 confessions de criminels de guerre japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Tominaga Juntaro, né dans la préfecture de Fukushima en 1895, confesse s'être rendu responsable de la mort d'innombrables soldats et civils chinois durant l'invasion de la Chine par le Japon.

Les confessions détaillées des criminels japonais

Les confessions détaillées des criminels japonais

Les confessions détaillées des criminels japonais

Les confessions détaillées des criminels japonais

Massacrer des gens au nom de la police des chemins de fers. C'est ce qu'a avoué avoir fait Tominaga Juntaro lors de l'invasion de l'armée japonaise. De 1926 à 1931, Juntaro a travaillé dans un bureau de l'officier des Affaires internes japonais Kinzo Ishikawa, dans la ville chinoise de Harbin. Dès 1933, il met en place un vaste réseau d'espionnage dans le nord-est et le centre de la Chine, pour arrêter et interroger des soldats et des civils chinois. Leurs méthodes comprennent des actes de torture qui vont au-delà de l'imagination.

TOMINAGA JUNTARO
Criminel japonais

« Nous avions une agence d'espionnage centrale à Beijing, et une agence locale dans les gares, pour étendre les réseaux d'espionnage et collecter des informations sur les soldats chinois. Nous avons également utilisé des méthodes inhumaines pour rechercher, interroger, torturer et assassiner des passager et des habitants près des voies ferrées. Sous mon commandement, notre agence a sérieusement sévi contre les chinois qui luttaient contre les japonais. »

Après juin 1939, Juntaro a servi successivement comme superviseur de section et vice-directeur du Bureau d'Informations et d'Opérations. Ses cibles n'étaient pas seulement les chinois, mais aussi certains étrangers.

CONFESSIONS ÉCRITES DE JUNTARO

« Nous avons arrêté et interrogé ceux qui étaient soupçonnés d'être des espions, et 3 ou 4 ont été envoyés aux services secrets japonais sus-mentionnés. L'un d'entre eux était un russe blanc, et les autres étaient chinois. »

Juntaro a confessé la manière dont il surveillait strictement les ressortissants des pays tiers, et particulièrement de pays belliqueux comme le Royaume-Uni, les États-Unis et la France. En 1943, ses troupes ont trouvé une base utilisée par le bombardier américain B29, et l'ont dénoncée à l'armée japonaise. Plus tard, l'armée japonaise a rasé la base.

En 1944, Juntaro a fait des plans de reconstruction pour la section sud du chemin de fer reliant Beijing et Wuhan, pour aider l'armée japonaise à attaquer des zones de la province du Henan. En 1956, Juntaro a été jugé en Chine par un tribunal militaire spécial, et condamné à 20 ans de prison. Après avoir purgé sa peine, il a été renvoyé au Japon. Ses confessions écrites détaillent les actes cruels commis sous sa supervision. De ses propres mots, même la mort n'expierait pas ses crimes, et il demande sincèrement pardon pour ses offenses.

Rédacteur:Jin Wensi |  Source:
CCTV.com
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